L’apprentissage connaît un essor remarquable ces dernières années. Selon les derniers chiffres du Ministère du Travail, le nombre d’apprentis s’élève à 980 000 en France fin 2022.
En tant que modèle d’éducation professionnelle, il offre une alternative attrayante à l’enseignement traditionnel en permettant aux apprenants d’acquérir des compétences pratiques tout en étant rémunérés. Ce boom de l’apprentissage témoigne d’un changement de perception, autrefois considérée comme un choix secondaire par rapport aux parcours académiques classiques. Aujourd’hui, il gagne en reconnaissance et est perçu comme un tremplin vers la réussite professionnelle. Retour sur ces quatre dernières années qui ont vu le nombre de contrats d’apprentissage exploser.
L’apprentissage, un système en croissance exponentielle
Force est de constater que l’apprentissage joue un rôle crucial dans l’insertion professionnelle des jeunes âgés de 16 à 30 ans. En 2022, près de trois quarts des apprentis sont parvenus à obtenir un emploi dans les douze mois après leur apprentissage.
Un taux d’insertion professionnelle, bien supérieur que chez les jeunes sous statut scolaire qui est de 41% selon les dernières données de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance au ministère de l’Education nationale.
En plus de bénéficier aux apprentis qui gagnent en confiance et en expérience, ce système présente des avantages significatifs pour la croissance des entreprises qui embauchent.
En 2021, les entreprises de moins de 50 salariés recrutaient 66% d’apprentis, tandis que ce chiffre se fixait à 14% pour les entreprises comptant plus de 1000 salariés.
La formation en apprentissage en France connaît une hausse de 14% entre 2021 et 2022 avec plus de 837 000 nouveaux contrats signés. L’objectif fixé par le président de la République est d’atteindre les 1 million d’apprentis pour 2027.
Mentionnons en revanche que même si ces données ne sont plus communiquées depuis 2019, le nombre de ruptures prématurées de contrat s’établissait il y a 4 ans à un peu plus de 31%.
Des mesures favorisant l’apprentissage étendues jusqu’à la fin du quinquennat
Pour atteindre cet objectif ambitieux et prometteur, l’aide de l’Etat d’un montant de 6000 euros obtenu dès l’embauche d’un alternant de moins de 30 ans sera maintenue «jusqu’à la fin du quinquennat». Cette aide qui venait anticiper l’effondrement des embauches dû à la crise sanitaire du COVID-19 a atteint ses objectifs puisqu’entre 2020 et 2022, le nombre de contrats d’apprentissage a presque triplé (354000 fin 2019 contre près d’un million fin 2022).
GALIA, le logiciel de gestion complet des CFA
Alors que les contrats d’alternance se multiplient, les logiciels d’ERP de formation deviennent nécessaires. Qu’il s’agisse :
- De planifier les formations et les plannings des intervenants comme des apprentis en formation diplômantes, certifiantes, qualifiante et continue;
- De générer les CERFA d’apprentissage et les financements aux coûts contrats et de les transmettre automatiquement aux OPCO
- D’assurer les recrutements et la gestion et la prospection commerciale ;
- De générer des factures, et suivre les règlements
- De suivre des statistiques portant sur les temps formateurs, les prévisions commerciale, des analyses financières (CA, BPF,…) ou le SIFA ;
- D’accéder à un portail pédagogique complet en accès illimité pour les stagiaires, intervenants et les entreprises.
- De suivre les évolutions de la réglementation et de transmettre les informations demandées au gouvernement.
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